J’ai dans l’imaginaire cette espèce de gangrène boueuse qui emplit les âmes qu’elle croise d’une fureur purulante. C’est venu d’en-dessous, des tréfonds de la pensée, comme une pandémie sourde, insidieuse. c’est venu s’infiltrer dans les foyers par la fenêtre de la télévision, c’est venu des angles sombres de l’esprit humain, qui garde toujours, au fond, la peur de l’autre. C’est venu de la paresse.
Mais ce n’est pas venu du cœur, ça c’est impossible. Ce n’est pas venu du sourire, de la curiosité, de l’empathie, de l’espérance. De l’ouverture.
Assaillie par la colère contre celleux qui sont censés être garant de nos institutions, celleux qui sont censés assurer la pluralité, la qualité des échanges, celleux qui sont censés nous représenter. Ceux-là forment une digue qui dirige la colère populaire vers la haine, la peur de l’autre, le rejet, le repli.
Assaillie par l’espoir de faire sauter cette digue, de faire lien entre personnes qu’on isole.
Assaillie par la nécessité d’être ensemble, de s’écouter, de s’accueillir dans nos peurs et nos espoirs.
ça résiste. Un coup de palme. Me remonte à la surface. Une bouffée d’air.
On rassemble en force. Une bouffée d’air.
Front populaire antiraciste. Un souffle d’air.
Discussion avec les camarades. Un souffle d’air.
La surface de l’eau est sombre et la nuit n’est pas loin, et tragique, avec ce léger clapot inquiétant.
Je rejoins la grève. Je respire.
Par ma curiosité je veux devant moi un tableau de multiplicités où j’apprendrais de toutes les tonalités.
Allongé dans l’herbe d’été, je reverrai l’inclusivité. Car tes douleurs créent ton ignorance, ta folie accueillera tous les démons comme bonne parole. Souffles d’été comme parole de paix, leur douceur pourrait apaiser le fou qui a peur d’aimer. L’agitation d’une incompréhension cherche guide pour trouver les champs tranquilles.
Ce n’est pas la fin d’une phase, c’est le début et on lâche rien ! On construit la suite ensemble dans le soin, la douceur et aussi en sortant de nos zones de confort. Que l’été vous soit ressourçant !
Le spectacle de théâtre forum « Urgences écologiques et sociales, se renforcer face au sentiment d’impuissance »
Le 7 septembre 17h30 – Aternatiba – Médiathèque de Bourg-les-Valence – La Passerelle
Le 14 septembre après-midi – Les rencontres de la Combe – la Combe d’Oyans
Les formations professionnelles
La reprise des papotes féministes autour des livres
Le café littéraire change de nom, et reprend son rythme du 2ème mardi du mois, dès le 10 septembre, de 18h à 20h à la maison de quartier Saint-Nicolas
Cycles d’ateliers d’écriture
Deux nouveaux cycles de 3 ateliers d’écriture