CRÉATIONS et FORMES ARTISTIQUES

morsures

création 2021-2024  seule en scène

Prochaines dates 

morsures, samedi 4 mai à 21h au Viel Audon à Balazuc (07), prix libre, toutes les infos ici

morsures, lundi 6 mai à 19h au café des Clameurs à Lyon 7ème, organisé en partenariat avec l’asso Pour la suite du monde

mardi 7 mai à 19h à La Cale, 16 rue Royet, Saint-Etienne.

mercredi 8 mai à Chilhac en Haute-Loire

jeudi 9 mai à 19h30 au Café Rosa, 78 bis rue Béchevelin, à Lyon, infos ici

 morsures
Dans son essai la théorie de la fiction panier, l’autrice de science-fiction Ursula Le Guin pose la question de la fabrication des récits. Si à la préhistoire certains humains ont été chasser le mammouth, ce n’est pas tant pour ramener de la viande que pour ramener, avant tout, des histoires. Face aux récits palpitants de chasses aux mammouths, les histoires des cueilleuses ont été silenciées, oubliées. Ces histoires, qui ne sont pas orientées vers l’action, qui ne construisent pas de héros, Ursula Le Guin les appelle des « histoires paniers », ou encore des « histoires vivantes ».
Alors j’ai pris sa métaphore au pied de la lettre et je me suis demandé comment faire une histoire panier ? Comment créer un contenant cousu main dans lequel transporter des matières hybrides ou minuscules, graines, enfants, chants, mini-mythes…. ? Et que faire des fictions-mamouths, ces récits qui nous écrabouillent ?
écriture et jeu : pascale guirimand
mise en scène: alain bourderon
 
369BE, clowne immatriculée
 
369BE c’est son matricule… à elle, personnage troublant et troublé. Au travers de rituel pilules et sonneries, on la suit dans son « chez elle ». Ses murs sont comme sa peau – passoire. Il y a des trous. Aujourd’hui, il y a des yeux qui la regardent, ça craque sous ses pliures, ça résonne, ça casse pas, ça laisse passer du souffle,… Et si au lieu de la neutraliser, de la classifier, de l’enfermer dans un patron dont les formes ont été conçues par d’autres, et si on laissait à la folie la possibilité d’une rencontre, que ce passerait-il ? On frémit, on s’inquiète, on tremble… peut être que l’on peut en rire?
369BE c’est la rencontre entre le clown bouffon, le monde de la psychiatrie, et la tragédie par la pièce Bérénice de Racine. »369BE » ça travaille avec les tripes, les pores de la peau, l’animal…
« 369BE » c’est l’hypermédicalisation, la désubjectivation,…
« 369BE » c’est une quête d’identité, un amour, une femme, …

écriture et jeu : Brume

 DJ Fugu Hystrix, set dynamité et dynamisant
Amoureuse du dancefloor dynamité et électrique !
Dj set d’une nuit ou boom d’après-midi.
Tendance électro. Mixée à du hip-hop, dancehall,  reggaetown, cumbia, pop…
Des sons rythmés, sensuels ou déstructurés, ça vibre dans les cœurs.
Artistes meufs et queer à l’honneur
… pour le plaisir de nos corps en furie !!

 

 

Note d’intention

De quelles matières sont faites les histoires qu’on raconte ? Comment tenir encore debout quand les croyances et les certitudes sont effondrées ? Quand l’art de la déconstruction jette le bébé avec l’eau du bain et qu’il ne reste qu’une flaque d’eau grise, indistincte ? Et faut-il seulement que ça tienne ?

En partant de ma propre histoire, de mes questions autour de la maternité, du corps, des histoires qui m’ont façonnées, de ce que peut le théâtre ainsi que d’autrices qui m’importent, je cherche à raconter une histoire qui exprime en elle-même les contradictions avec lesquelles nous devons vivre, la forme et le flux, la joie et la cruauté, la beauté et la défaite, la foi et l’absurde. Sans rien résoudre, en assumant le trouble, élément constitutif de notre époque.

Malgré toute la cruauté, toutes les pertes, malgré le chaos à venir, je veux encore croire à la beauté du monde.

Synopsis

A travers une mosaïque de voix, de corps, de récits, une femme seule en scène rassemble les matières hétérogènes qui la composent. Elle explore la puissance et les failles, ce qui tient et ce qui lâche, et la beauté des zones troubles. On y croise le chant des baleines à bosses, Titanic et les jeux de ficelles de Donna Haraway.
Le jeu clownesque, la danse et la poésie tissent ensemble une « histoire-panier » (Ursula Le Guin), la pop côtoie la prière, et la joie n’est jamais loin de l’absurde.

Télécharger le dossier de création ici

Équipe

Conception, écriture et jeu : Pascale Guirimand

Mise en scène : Alain Bourderon

Accompagnement chorégraphique : Elia Dujardin, cie Lily Kamikaz; Iuri Martin-Cabétich

Échanges dramaturgiques : Léa Arson, cie Le Double des clefs

Regards et étapes de travail avec Géraldine Doat (Cie Les Fées rosses), Mathilde Bessin (Les eaux fortes), Mickaël Crampon (L’Involontaire), Jennyfer Muller.

Accueil résidences: La vache qui rue, Les ateliers du vivant, Cie des 7 vents, Batotopie, Le Grand Collectif
Avec le soutien financier du conseil général de la Drôme